Nous devons invoquer ce protecteur qu’il est le Curé d’Ars, parce que nous pouvons attendre beaucoup de lui. Il est orienté vers Dieu: il un homme qui voulait donner les hommes à Dieu et Dieu à les hommes.
Que le prêtre est quelque chose de grand !
En France, Jean-Marie Baptiste Vianney, alors âgé de 17 ans, dit à sa mère: «Je voudrais gagner beaucoup des âmes au Bon Dieu.», cette phrase dans ce contexte historique difficile prend une force particulière. En 1818, il est nominé curé d’Ars.
Sa conscience de la grâce du prêtre ne fait que s’accroître, il dit: «Oh ! Que le prêtre est quelque chose de grand! S’il se comprenait, il mourait. Dieu lui obéit : il dit deux mots et Notre Seigneur descend di ciel à sa voix et se renferme dans une petite hostie. »[1]
« Mon Dieu! Si j’avais le malheur d’être séparé de Vous pendant l’éternité, prolongez au moins les moments pendant lesquels je vous tiens dans mes mains. » [2]
« La nourriture de l’âme, c’ est le corps et le sang d’un Dieu. Venez à la communion, venez à Jèsus, venez vivre de lui, afin de vivre pour lui. »
« Notre âme est si précieuse aux yeux de Dieu que, dans sa sagesse, il n’a point trouvé de nourriture qui fût digne d’elle que son corps adorable, dont il veut qu’elle fasse son pain de chaque jours. »[3]
Avant de célébrer, il venait s’agenouiller devant son autel, vingt, trente minutes pour se préparer.
Il est dans le sacrement de son amour
« L’Hostie, c’était vraiment Quelqu’un pour lui, Quelqu’un qu’il « voit », qu’il « écoute », qu’il « touche ». Tout en lui, attitudes, gestes, paroles révélait l’intensité de sa foi en la presence réelle du Crist dans l’Eucharistie. »[4] Cette présence réelle était le centre de la vie spirituelle du Curé d’Ars.
« Oh Jésus, s’écriait-il, en parlant du Saint Sacrement, Vous connaître, c’est Vous aimer. Si nous savions comme Notre Seigneur nous aime, nous mourrions de plaisir. » Sa foi en cette Présence est un des moyens profonds qui l’aident à convertir sa paroisse. Il passe des nuits entières en prière devant le Saint Sacrement de son église.
Il est là celui qui nous aime tant !
Dans sa prédication, il se sent comme irrésistiblement attiré vers le tabernacle et en parle fréquemment: « Il est là dans le sacrement de son amour. Il est là, celui qui nous aime tant ! pourquoi ne l’aimerions-nous pas ?Il est là avec son bon cœur qui attend que nous allions lui dire nos besoins et le recevoir. Que la pensée de la sainte présence de Dieu est douce et consolante ! »[5]
Rien n’était trop beau pour le seigneur, c’est ainsi que les premiers Travaux dans son Èglise furent l’autel, des ornements… toujours en l’honneur de l’Eucharistie.
Celui que je portais, me portait
L’abbé Toccanier, vicaire d’Ars, relate: « Malgré son grand âge et le poids énorme de l’ostensoir, il ne cédait à personne le bonheur de porter le Saint-Sacrement. Comme je fis observer un jour qu’il devait être bien fatigué, il me dit : « Celui que je portais, me portait. »[6]
Milen Genadiev NAYDENOV
Séminariste de Sofia, BULGARIA
[1] Abbé Bernard Nodet, Le Curé d’Ars, Pensées, Foi Vivante, p.97.
[2] Idem, p.106.
[3] Idem, p.114.
[4] André Ravier, Le Curé d’Ars, Saint Jean-Marie Vianney, Le Centurion, p.30.
[5] Abbé Bernard Nodet, Le Curé d’Ars, Pensées, Foi Vivante, pp.108-110.
[6] Abbé Bernard Nodet, Le Curé d’Ars par ceux qui l’ont connu, O.E.I.L., p.126.
mercoledì 17 ottobre 2007
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